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FILM DOCUMENTAIRE « CESAR & CIE »
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PORTEUR DU
PROJET : « césar & cie » , un groupe d’amis |
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STRUCTURE
JURIDIQUE : association de fait |
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ADRESSE : rue
Antoine Bréart 135
1060 Bruxelles |
TELEPHONE : 02/ 534 20 25
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TELECOPIE : |
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COURRIEL : pa.perrouty@swing.be |
CORRESPONDANT POUR
L’ACTION : Pierre-Arnaud Perrouty
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FONCTION DU
CORRESPONDANT : co-réalisateur du film
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CO-PORTEURS DU
PROJET (EN CAS DE PARTENARIAT) :
Trois amis :
Manuela de Tervarent – Pierre-Arnaud Perrouty – Olivia d’Ansembourg
Avec le soutien de
la Fédération des Centres de Service Social et de la Fondation Roi Baudouin
(Parcours Hors-Pistes)
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PRESENTATION
GENERALE DE LA STRUCTURE PORTEUSE :
Trois
jeunes amis :
Manuela de Tervarent est photographe et vidéaste. Elle a assuré les prises
d’images, de son et a co-réalisé le film.
Pierre-Arnaud Perrouty est juriste de formation, photographe et publie
régulièrement des articles de philosophie politique. Il travaille au MRAX.
Il a participé aux interviews et a co-réalisé le film.
Olivia d’Ansembourg est à l’initiative du projet. Economiste et
anthropologue de formation, elle travaille à la Fédération des Centres de
Service Social et a participé aux interviews.
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TERRITOIRE COUVERT
PAR L’ACTION :
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PROBLEMATIQUE QUI A ENTRAÎNE L’ACTION :
A l’origine du
projet, la prise de conscience du fait que nous sommes peu en contact avec
des personnes âgées. Leur mise à l’écart de la société dite « active » et
leur prise en charge, après un certain âge, par différentes institutions
spécialisées ont pour conséquence de les isoler socialement. Là où il était
naturel que plusieurs générations se côtoient au sein de la famille, les
possibilités de rencontres intergénérationnelles sont aujourd’hui très
réduites.
Or derrière cet
isolement et cette approche institutionalisée se trouvent des personnes qui,
à côté des besoins spécifiques liés à leur âge et à leur état de santé,
vivent, réfléchissent et ressentent des émotions. Et si leur mémoire et
leurs émotions ont déjà peu de place pour être transmises et s’exprimer à
l’intérieur de beaucoup d’institutions, elles franchissent rarement les murs
de celles-ci.
Nous avons dès
lors voulu faire la démarche de rencontrer des personnes âgées vivant en
institution ou chez elles, de nous donner la possibilité d’entendre leur(s)
histoire(s) et de partager ces rencontres.
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ATTENTE POLITIQUE
DU MINISTRE QUANT A CETTE PROBLEMATIQUE (REPEREE LORS DE LA FORMALISATION DU
PARTENARIAT AVEC CELUI-CI, EN CAS DE SOUTIEN DE SA PART, DE VOTRE ACTION) :
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DEBUT DE
L’ACTION :
Novembre 2001
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% DE REALISATION
EN TERME DE DUREE :
Le film a été
terminé en août 2002 – la diffusion est en cours.
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DECLINAISON DU
PROJET :
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Intention
Le sens de notre
démarche était d’aller à la rencontre de personnes âgées de cultures et
d’horizons divers, de personnalités qui ne se réduisent pas à leur âge ou à
leur statut social. Nous avons cherché à dépasser autant que possible les
thèmes habituellement associés aux personnes âgées (les soins, la solitude,
etc.) pour amener ces personnes à parler de ce qui les touche, de ce qui a
donné et donne encore du sens à leur vie. Nous avons ainsi fait le pari que
toute personne, au-delà des aléas de la vie et des difficultés de son
quotidien – d’autant plus présentes chez les personnes âgées –, conserve
encore une flamme de vie que nous essayons d’entrevoir. Cette démarche a
requis une certaine qualité de dialogue, ce qui a demandé du temps et
plusieurs rencontres.
Par ailleurs, nous
avons organisé une rencontre entre les personnes interviewées pour le film,
sous la forme d’un voyage en car à la mer. Cette journée a permis d’une part
à ces personnes – qui ne se connaissaient pas entre elles – de se rencontrer
et, d’autre part, a été l’occasion de mêler plusieurs générations : des amis
chanteurs, musiciens, comédiens, et des enfants.
·
Traitement
Nous avons
rencontré les personnes aussi bien chez elles que dans les institutions où
elles résident (maisons de repos, centres de jour, habitats communautaires).
Nous
avons pris le parti de respecter leur cadre de vie et de réduire les
impératifs techniques au strict minimum. Ce choix nous ont conduit notamment
à travailler avec une petite caméra DV et à refuser de mettre les personnes
en scène.
La couleur du film se veut ainsi
délibérément intimiste, à l’opposé d’un documentaire de type « informatif »
sur la vie des personnes âgées. Le film est donc avant tout centré sur les
interviews afin de s'approcher au plus près des personnes rencontrées. Ces
interviews sont toutefois entrecoupées d'images de leur cadre de vie et de
la rencontre que nous avons organisé à la mer.
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METHODOLOGIE D’EVALUATION :
Pas de méthodologie d’évaluation formelle.
Deux aspects du
projet méritent toutefois une évaluation :
1° la
réalisation du film, son impact sur les réalisateurs, les personnes âgées
interviewées et celles qui ont participé à la journée à la mer,
2° la diffusion :
impact du film sur les publics qui ont vu le film.
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EVALUATION
(premières impressions…) :
1° la réalisation
du film a été une expérience intergénérationnelle très riche pour les
réalisateurs, les personnes âgées et les autres personnes qui ont participé
au film. Des liens forts se sont créés entre certaines personnes qui
continuent à se voir de temps à autre.
2° Les différents
publics (professionnels ou non) qui ont vu le film ont été touchés par les
témoignages et la rencontre intergénérationnelle à la mer. Ils ont souligné
l’intérêt que le documentaire peut représenter comme outil de
sensibilisation sur la place et le le rôle des personnes âgées dans notre
société ainsi que sur les relations intergénérationnelles.
Une trentaine d’institution (écoles,
maisons de repos, associations travaillant avec des personnes âgées,…) ont
d’ailleurs commandé une copie du film et plusieurs d’entre elles ont déjà
organisé des rencontres – débats autour de celui-ci.
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PERENNISATION :
Contacts pris avec plusieurs associations et médias
pour la diffusion auprès de différents publics et l’organisation de
rencontres –débats autour de celui-ci
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REPRODUCTIBILITE :
Oui…l’aventure en vaut la peine !
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OBSERVATION :
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